Chaque année, un certain nombre de chiots sont vendus dans des salons à travers la France. Ces événements, souvent perçus comme de simples expositions canines, cachent une réalité bien plus sombre. Les salons du chiot posent des problèmes éthiques, légaux et sanitaires qui méritent une attention urgente. Découvrez pourquoi nous, Argos 42, en partenariat avec plusieurs associations engagées, lançons une campagne nationale pour mettre fin à ces pratiques.
Des vies fragilisées dès le départ
Les chiots vendus dans ces salons sont souvent trop jeunes, mal sevrés ou même atteints de maladies congénitales. Selon des témoignages recueillis dans notre rapport complet, plusieurs acheteurs ont vu leur chiot tomber gravement malade ou même décéder dans les jours suivant l'achat.
"J’ai acheté un chiot lors d’un salon, il est tombé gravement malade quelques jours après. C'était une expérience très difficile." -Témoignage Particulier
Ces animaux sont également transportés sur de longues distances dans des conditions inappropriées, augmentant le stress et les risques sanitaires, comme la propagation de maladies infectieuses telles que la toux du chenil ou la parvovirose.
Une origine douteuse et un manque de socialisation
De nombreux chiots proviennent d'élevages intensifs ou de trafics internationaux. Ces conditions de production mettent en péril leur santé et leur bien-être, mais aussi celui des adoptants.
Selon notre sondage, un problème marquant est le manque de socialisation des chiots. Enfermés pendant leurs premières semaines de vie, ils développent des troubles comportementaux majeurs. De plus, la sélection des futurs propriétaires est presque inexistante dans ces salons, ce qui alimente les achats impulsifs. Résultat : 47,7 % des chiots achetés en salon finissent abandonnés.
Ces animaux subissent des conditions de détention traumatisantes :
Cages exiguës, inadéquates pour leur confort et leur développement
Stress extrême, engendré par le transport et les expositions répétées
Exposition accrue aux maladies transmissibles, pouvant entraîner des complications graves pour les animaux et d’éventuelles contaminations croisées entre espèces.
Des pratiques illégales récurrentes
Depuis octobre 2022, la vente de chiens et chats est soumise à des obligations strictes, notamment la signature d’un certificat d’engagement et de connaissance (CEC) au moins 7 jours avant l’adoption. Pourtant, comme l'ont démontré plusieurs enquêtes, ces obligations sont systématiquement contournées et antidaté. De plus lors des salons du chiot, plusieurs lois en vigueurs et de multiple infraction on été observer :
La vente de chiots trop jeunes (moins de 8 semaines) ;
Des conditions sanitaires non conformes, favorisant la propagation de maladies ;
Des pratiques commerciales agressives incitant à des achats impulsifs sans réflexion;
les mentions obligatoires lors de cessions d'animaux de compagnie manquante ;
la dénomination de chien ou chat «de race»
Ces violations, qui bafouent la loi n°2021-1539, sont documentées dans notre rapport complet et mettent en lumière l’urgence d’une régulation stricte.
Une campagne contre les salons du chiot portée par des acteurs engagés
Cette campagne, lancée par Argos 42 en collaboration avec nos partenaires, vise à sensibiliser les élus et le grand public aux dérives des salons du chiot. Nous sommes soutenus par les associations suivantes : La Ligue des Animaux; Les Amis de Churros; AmAnimal; Cœur sur Patte 42; Association Ciara; S.E.P.A (Sauvetage Enquête Protection Animale); Dignité Animale; A.D.A (Association Défense des Animaux); Les Amis de Sam; A.J.A.S (Association Justice Animaux Savoie) 1 Museau 1 Famille
Parmi les personnalités engagées figurent Yoann Latouche, chroniqueur, et Célyne Durand, marraine de notre association.
Signez notre pétition : chaque signature compte pour interdire les salons du chiot
Nous avons lancé une pétition pour mettre fin aux salons du chiot, où les animaux sont souvent traités comme des marchandises et exposés dans des conditions inappropriées. Chaque signature nous rapproche d'une interdiction à petite échelle, en faisant entendre notre voix auprès des mairies. En agissant localement, nous pouvons enclencher un mouvement qui conduira à une interdiction nationale.
Rejoignez notre cause dès aujourd'hui et signez la pétition pour protéger les chiots et mettre un terme à leur exploitation dans ces salons. Votre signature est un acte essentiel pour défendre les droits des animaux et favoriser un avenir où ces pratiques ne seront plus tolérées.
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