Les Chroniques de Biglou : La Vie d'un Beagle un peu spécial...

Bienvenue sur le blog d’ARGOS 42 ! Aujourd’hui, nous sommes ravis de vous présenter Les Chroniques de Biglou, une série de petites nouvelles mettant en scène notre adorable beagle. À travers ses yeux, Biglou nous offre une perspective unique et amusante sur les comportements humains. Plongez dans la première chronique de Biglou et découvrez ses observations étonnantes et pleines de malice.

Chronique n°1: 14 juillet 2024

Les humains sont des créatures bien étranges. Il s’agitent, parlent fort, disent une chose et son contraire et ont des réactions qui me surprennent toujours. Avant d’aller plus loin, je me présente: on m’appelle BIGLOU, je dois ce surnom un peu idiot à la petite fille qui dort à mes côtés, une petite chipie de 8 ans qui passe tout son temps libre à me faire des misères comme: essayer de me mettre des lunettes, des chaussettes, raser mes poils de fesses, m’enfiler des déguisements débiles quand ses copines viennent à la maison ou encore m’installer à côté de ses poupées pour faire semblant de boire le thé…..

Eva (c’est son nom), m’a surnommé BIGLOU pour 2 raisons qu’elle juge primordiales: je louche un peu et je suis un beagle. Quelle originalité. Comme si on surnommait les humains en fonction de leur physique. Tiens d’ailleurs, ça pourrait être drôle: 

-Grandes oreilles tu peux me passer le sel?

-Avec plaisir nez crochu.

Passons, je suis donc un beagle âgé de 3 ans (21 ans disent mes maîtres, ils aiment bien tout rapporter à eux et donnent mon âge en âge humain). Je n’ai jamais connu ma mère, ni mon père, je ne sais même pas si j’ai des frères et soeurs, je ne sais rien de ma famille d’origine, si ce n’est ce que mes maîtres en disent.

-Tu te souviens de l’élevage sordide dans lequel on est allé chercher Biglou? Ah c’était pas beau à voir quand même. 

J’ai donc 3 ans et je me suis fixé une mission: retrouver ma maman, la vraie, celle qui m’a porté dans son ventre, qui m’a nourri et de laquelle j’ai été brutalement séparé.

En attendant, j’observe le monde, je déambule au gré des fantaisies de mes maîtres, je découvre leurs us et coutumes, et certaines de leurs habitudes m’en bouchent un coin.

Aujourd’hui, 14 juillet, c’est le jour de la fête nationale pour eux donc ce soir c’est grande bouffe et bals populaires car ils célèbrent la prise de la Bastille, la fin de l’arbitraire, la liberté, l’égalité, la fraternité. Je me suis un peu renseigné sur le sens de ces mots et franchement je ne vois rien de très équitable ni de très fraternel dans leurs vies: certains vivent dans de cossues maisons, d’autres n’ont qu’une misérable bicoque; certaines mangent des mets très raffinés quand d’autres se contentent des soupes populaires. Quant à la fraternité, y’a qu’à voir la façon dont ils se parlent quand ils sont au volant.

Aujourd’hui donc 14 juillet, j’accompagne mes humains de compagnie au bal populaire. Quand je pense qu’ils calculent à la croquette près ce que je mange. Fallait les voir s’empiffrer de frites, de hot dogs, de glaces, de crêpes et j’en passe.

Et bien moi, Biglou, je me pose une question: est-ce une forme d’égalité cette goinfrerie collective? Nous autres les canins sommes autrement plus civilisés, nous mangeons chacun notre tour, dans une gamelle, et pas agglutinés au comptoir avec de la nourriture qui tombe par terre.

Cette journée m’a épuisé, je vais me coucher.

Cette histoire vous a plu ? Êtes-vous intéressé par plus de chroniques comme celle-ci ? Si oui, avez-vous des idées, des suggestions ou des comportements que vous souhaitez découvrir ?

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un excellent été avec vos poilus  ! Si vous souhaitez des conseils pour des vacances pet-friendly en toute sécurité, vous pouvez consulter cette série d'articles !